mercredi 23 juillet 2014

Nos derniers coups de pédale en Amérique du Sud !




J 1207  -   41 744 kms   -  Lima, Pérou.


C'est depuis Lima, la capitale du Pérou que nous reprenons le fil de nos écritures...
Ce fut un long moment d'absence du site, un long silence qui s'explique d'abord par le temps qui est passé à une vitesse éclair, la lenteur de l'internet, et aussi... notre ordinateur qui est tombé en panne dès nos premiers jours en terre Bolivienne !

Heureusement il y eut souvent des internet café sur notre route qui nous ont permis d'écrire le minimum sur notre parcours, sur la carte "oú sommes-nous ?".

Pour reprendre le fil de la route des Andes que nous avons traversé, revenons à La Quiaca, en Argentine, où nous avons passé la frontiere Bolivienne, sans aucun souci.



La Bolivie, entre pistes sableuses et caillouteuses... entre aventure et traditions.



 Des nos premiers kilomètres en Bolivie, nous étions surpris de voir les nombreuses femmes habillées de chapeau melon et grandes jupes bouffantes, vendre de tout à même la rue, le changement avec l'Argentine est saisissant.







Nous avons pris la direction de Tupiza, sur la route asphaltée et contrairement à ce que nous pensions, nous sommes la plupart du temps seuls sur la route, doublés quelques rares fois par des véhicules, dont les chauffeurs nous font signe et nous encouragent.

Les paysages sont colorés et chargés de cactus, nous avancons en profitant pleinement du paysage.










Nous arriverons à Tupiza, une petite ville entourée de montagnes, où nous avons décidé de faire une pause quelques jours, pour decouvrir la région du Sud Lipez, en tour organisé.
Nous faisons le choix de faire ce parcours autrement qu'en vélo, car nous savons qu'il nous prendrait trop de temps, sachant la date de notre départ en bateau, la route est encore longue pour atteindre Lima.

Nous partirons alors pour un tour de 4 jours et 3 nuits, en compagnie de Hugo notre chauffeur et guide, Celia, notre cuisinière, et Lucas et Luca, deux amis Brésilien et Italien qui voyagent ensemble.

C'est le 13 juin que nous avons chargé les bagages sur la Jeep, et pris la direction d'une piste de montagne escarpée, vertigineuse, et magnifique.







Nous avons  grimpé chaque montagne en en prenant plein les yeux, passés par de petits villages isolés, où la vie semble si simple.





Nous avons ensuite pris la direction de la réserve Nationale de Faune Andine, puis le long des lagunes roses, vertes, ou résident de nombreux flamants roses.









Avons parcouru une piste sableuse, caillouteuse, en passant par de nombreuses rivières gelées. Chaque minute parcourue est une merveille.









Nous avons ensuite pris la direction du salar d'Uyuni, le plus grand désert de sel au monde, et aussi la plus grande réserve de lithium, malheureusement actuellement exploitable. C'est un sujet d'actualité qui fait débat aujourd'hui.


Le salar d'Uyuni est impressionnant par son immensité et son éclat. Il s'etend sur des centaines de kilomètres, et les effets d'optique sont alors simples à réaliser... nous nous sommes prêtés au jeu !








Au centre du salar se trouve une île de corail, appelée l'ile d'Incahuasi, couverte de cactus géants, dont certains sont agés de plus de 1 200 ans !






En passant par la petite ville d'Uyuni, nous avons pris le chemin du retour vers Tupiza, un chemin de pierres et de montagnes, magnifique mais certainement éprouvante en tandem.







  Étant déjà passé par cette piste en véhicule, nous avons fait le choix d'expérimenter ce parcours en train Bolivien, qui fut un bon moment, malheureusement de nuit, mais très confortable et tres simple pour mettre le tandem et bagages dans le wagon marchandise.






Nous sommes arrivés à Uyuni, pour poursuivre notre parcours, et traverser le Salar, en tandem cette fois ! Nous y passerons 2 jours et 2 nuits malgré les températures très froides (-10 dans la tente !), à profiter de ce lieu si spécial.









Nous sommes arrivés de l'autre côté du Salar et c'est là que la galère a commencé ! Une piste de sable tantôt épais, tantôt de grosses pierres, où de tôles ondulées nous a bien freiné dans notre élan.
Nous avons dû pousser de toutes nos forces pour avancer, le pourcentage des côtes ne nous ont pas aidées... tant bien que mal, nous sommes arrivés au petit village de Salinas de Garci Mendoza, un village dont la spécialité est le Quinoa Royal, dont nous nous sommes régalés d'une soupe le soir même !








Le lendemain, nous avons repris la route en tandem, en longeant les bords du salar d'Uyuni, et du salar de Coipassa, une piste toujours très éprouvante en tôle ondulée et grosses pierres... décidément les voies boliviennes nous donnent du fil à retordre !


En fin de journée, nous prenons la décision de prendre un bus de campagne, curieusement bien équipé de pneux 4 x 4 qui passent partout, et heureusement, car ce qui nous attendait n'etait pas très joli : encore beaucoup de sable et de tôle ondulée !


C'est tard le soir que nous sommes arrivés au centre ville d'Oruro, en pleine fête du feu ! Nous verrons des feux allumés un peu partout dans les villes et campagnes.



Nous avons repris la route en tandem, ou plutot la piste pour éviter la folie urbaine de La Paz, la capitale Bolivienne.








Une nouvelle piste qui nous permet de gagner du temps et trouver plus rapidement une route asphaltée, enfin, et qui longe le lac Titicaca, le plus grand lac d’Amérique du Sud.








Le lac Titicaca est bordé de nombreux roseaux, et nous apprendrons vite que ces roseaux servent à fabriquer des bateaux dont certains ont traversé les océans !







En passant par les petits villages de campagne boliviens, paisibles, nous avons atteint la ville de Copacabana, lieu de pélerinage, et aussi lieu de départ pour explorer des îles du lac, notamment l'Ile du Soleil (Isla del Sol).










L'île du Soleil est la plus grande île du lac Titicaca. C'est une île vallonnée avec de nombreuses terrasses aménagées pour l'agriculture, par les anciens peuples, indiens d'origine Quechua et Aymara.






Nous avons pu, le temps d'une journée, marcher sur toute la longueur de l'île, y voir la plage et les cultures de l'île, des ruines Incas et de belles vues depuis les hauteurs, sur le lac et la Cordillère Royale. 









  Après cette belle journée et ce court temps de repos, nous avons repris la route en tandem en direction d'un nouveau pays... et dernier de notre route Sud Américaine : le Pérou !



Le Pérou, pays de L'Incas.


Après avoir passé sans difficultés les postes frontières, changé le peu de Bolivianos (monnaie bolivienne) qu'il nous restait en Soles (monnaie péruvienne), nous avons continué notre route, avides de découvrir ce nouveau pays.







Tout en continuant de longer le lac Titicaca, nous avons avancé sur une petite route sans circulation, puis nous sommes arrivés sur la route principale ou le trafic s'est intensifié et notre place sur la route a disparu.
Avec une croix remémorant un accident à presque chaque kilomètre de cette route, nous avons dû redoubler de vigilence. 


Après deux journées à rouler sur cette route, nous sommes enfin arrivés à Puno, berceau de la civilisation inca. Selon la legende, le premier inca serait sorti des eaux du lac Titicaca sur les ordres du Dieu-Soleil pour fonder l'Empire inca.

Nous nous sommes arrêtés quelques jours à Puno pour nous reposer et decouvrir les alentours, notamment les îles flottantes Uros, et l'île Taquile.


Les îles flottantes Uros sont des îles crées à base de totora, une sorte de roseau, qui permet également la fabrication de leur maison et mobilier. 








Nous avons ensuite pris la direction de l'île de Taquile, une île épargnée par la modernité. Ici il n'y a pas électricité, pas de voitures, et les plantes sont utilisées pour la cuisine, la médecine et aussi comme détergent...

Sur l'île de Taquile, l'art textile est très important, il est d'ailleurs inscrit sur la liste representative du patrimoine culturel immateriel de l'humanité par l'Unesco en 2008.
Une des particularités de cette île, est que le tricot est réservé aux hommes, dès l'âge de huit ans. Les femmes quant à elles, s'occupent du tissage.







Nous avons pris le chemin du retour vers Puno en passant sous les arches, caractéristiques de cette île du lac Titicaca. 








A Puno, étant donné notre fatigue, l'état de la route et le temps qui file à toute vitesse, nous avons pris la décision d'expérimenter le train péruvien pour nous diriger vers Cusco. 







A Cusco, nous avons pris la direction de l'auberge Estrellita, repère des cyclistes de passage dans cette ville.

Nous avons pu visiter la ville de Cusco, qui fut capitale des Incas, avec de très nombreux monuments, temples et cathédrales bordées de rues pavées. Nous avons beaucoup apprécié cette ville que nous avons parcouru à pieds. 









C'est à Cusco que nous avons organisé notre voyage vers la vallée sacrée et le Machu Picchu. 


Le Machu Picchu est un lieu dont les chemins d'accès sont très réduits. Nous avons décidé de profiter d'un tour organisé dès le lendemain, partant de Cusco et passant par les sites de Pisac et Ollantaytambo, en revenant à Cusco le soir... nous avons décidé de demander à quitter le tour avant la fin, et descendre, comme d'autres passagers, à Ollantaytambo.

Ce tour organisé nous a ainsi couté moins cher qu'un taxi, et nous a permis de voir la Vallée Sacrée des Incas, le long de la rivière Urubamba, qui regroupe de nombreux sites archéologiques et villages, dont celui de Pisac.


 






Le site archéologique Inca de Pisac est l'un des plus importants de la vallée sacrée qu'il domine, et suit a la perfection les différentes courbes des montagnes, sur lesquelles des terrasses ont été aménagées à perte de vue. 


   







Ces terrasses, qui s’étalaient sur 65 hectares, étaient destinées aux cultures, et en particulier a celle du maïs. Les Incas avaient développé 17 variétés de maïs !







Nous avons ensuite pris la direction de Ollantaytambo, une grande cité Inca qui fut à la fois forteresse, un grand centre religieux, un observatoire astronomique important et aussi un grand centre agricole, toujours à flanc de montagne, impressionnant. 










C'est ici que nous sommes sorti du tour, autour de 17h, pour préparer notre deuxième étape du parcours Machu Picchu !

Après renseignements pris auprès des collectivos de la ville (bus locaux), et fait quelques provisions, nous avons attaqué dès le lendemain à 6h, une longue journée qui commenca par une petite heure de collectivo avec de nombreux locaux, en passant par de petits villages isolés, pour arriver au km 82, fin de la route (piste), qui est aussi le point de départ du chemin de l'Inca. 








Nous avons decidé de parcourir à pieds les 30 kms de voie ferrée pour rejoindre la petite ville d'Aguas Calientes, ville point de départ pour la visite du fameux Machu Picchu !

Ce fut une très belle journée ensoleillée, où nous avons marché tantôt sur la voie ferrée (avec toujours une oreille tendue pour le passage des trains), tantôt sur un petit sentier qui longe la voie, le long de la riviere Urubamba... en passant de 2500 a 2000 mètres, nous avons vu peu à peu la végétation changer et les montagnes se couvrir de verdure et de perroquets ! 





 


C'est autour de 16h que nous avons atteint la place centrale de Aguas Caliente, où nous avons acheté nos tickets d'entrée pour le Machu Picchu, que nous verrons demain !





C'est autour de 4 heures du matin que nous nous levons, aujourd'hui est un jour important, une étape dans notre parcours Sud-Americain et des Andes, nous allons voir le Machu Picchu !

Les pieds et les jambes engourdies par la marche de la veille, nous nous préparons pour une nouvelle journée marathon, qui commence par l'ascension de plus de 1700 marches, dans le noir et éclairés de nos lampes frontales. Nous arrivons sur le site pour admirer les premiers rayons du soleil... un moment magique.









Nous avons decidé, aujourd'hui, de prendre notre temps pour admirer ce site impressionnant et vertigineux, à flanc de montagne. 






 


Nous avons fait le tour des ruines de la cité, en slalomant entre les groupes avec guides, dont les explications divergent d'un guide à l'autres... la cité Inca garde de nombreux mystères. 









Les lamas sont embauchés en ce lieu et en assurent la tonte journalière !







Un dernier regard sur ce site majestueux...  










...Avant de redescendre par les escaliers, 1700 marches de descente et nous arrivons a Aguas Calientes exténués mais heureux d'avoir pu admirer le Machu Picchu de l'ouverture, jusqu'à la fermeture du site !









Pour retourner à Ollantaytambo, nous avons décidé de prendre le train cette fois, et après maintes négociations, nous avons trouvé un taxi pour nous conduire vers le site des salines de Maras, qui abritent des centaines de bassins suspendus en terrasses sur les flancs de la montagne.


Ces salines datent de l'epoque pre-inca et proviennent d'une source chargée en sel.









Ces salines impressionnantes permettent une production annuelle - par les familles habitantes de Maras et environs, possedant les bassins - de presque 200 tonnes par an !










Nous avons ensuite pris la direction du site archéologique de Moray, qui était vraisemblablement un centre de recherche agricole des Incas. 










La disposition des terrasses permettaient de creer une série de microclimats, favorisant la culture de plus de 250 espèces de plantes...







Nous avons ensuite pris la direction de Chinchero, un petit village Inca qui contrôlait l'accès vers la vallée sacrée. Il en reste des vestiges Incas importants.







Une église coloniale et des étroites ruelles pavées donnent un grand charme à ce petit village. 








Nous avons enfin pris le chemin du retour vers Cusco, avec des images plein la tête... et aussi plein les caméras ! 
Nous avons retrouvé la ville et notre auberge, ou nous avons préparé notre départ en tandem... pour reprendre la route dès le lendemain !





Le décompte des jours avant l'embarquement à Lima est lancé, et nous courons maintenant après le temps.

Commençons la sortie de Cusco par un grand défilé sur la place des Armes, qui nous bloque une bonne heure, puis l'ascension d'un col et ouf, nous quittons peu a peu la ville. 


Aujourd'hui se joue la finale de la coupe du monde, et nous sommes presque seuls sur la route à l'heure où l'Allemagne marque le but ! Nous demanderons à plusieurs policiers tournés vers le poste de télé plutôt que la route, les scores du match en cours... Bravo à l'Allemagne !


Ce soir, nous rencontrons Herbert et Alicia, qui nous offrent une maisonnette pour y passer la nuit. 









Et juste à côté de la maison, se trouve une ferme un peu particulière, un élevage de cochons d'Indes, non pas pour les voir jouer... mais pour les manger !










En effet, le cochon d'Inde, appelé ici cuy, est un met très apprécié des Péruviens qui en mangent presque une fois par semaine.


La route est devenue très tortueuse, et nous avons pu gagner du temps grâce à la rencontre de Xavier, guide francophone, de retour vers Lima, d'un tour organisé avec un groupe de français.
Nous avons demandé à nous arrêter à Puquio, pour pouvoir profiter encore un peu des Andes... et aussi savourer la descente de plus de 60 kms vers Nasca !


Nous ne regrettons pas notre choix car cette route nous aurait pris un temps trop long à faire en entier étant donné le nombre de cols que nous avons franchi ! 

Comme prévu, nous avons repris la route en tandem à partir de Puquio, pour grimper encore quelques cols, dont un long de plus de 25 kms !







Le paysages étaient encore très beaux et nous avons pu discuter avec les habitants des villages, culivateurs recoltant le quinoa... 





 

Au sommet du dernier col, nous avons trouvé un paysage de pampa, où broutent de nombreuses vigognes et alpagas.






Un dernier vol de Condor des Andes au dessus de nos têtes et nous voilà dans la fameuse longue, très longue descente... 






Nous ne sommes pas gênés par la circulation et profitons du paysage, lunaire, qui s’étend devant nous. 









Nous appercevons la dune la plus haute du monde, haute de plus de 2000 metres. 










Nous faisons quelques pauses pour laisser refroidir nos freins, qui ne nous feront pas faux bond.  


Enfin nous trouverons la chaleur, la verdure, puis la ville... Nasca !









Dès le lendemain, nous reprendrons la route en direction de Palpa, en passant voir les mysterieuses lignes de Nasca depuis les miradores, le long de notre route. 










Le temps se réduit peu à peu et nous nous sentons comme pris dans un étau qui se serre de jour en jour. 

Nous nous dirigerons ensuite rapidement vers Paracas, pour profiter de la réserve nationale, et retrouver avec emotions l'Ocean Pacifique, que nous navigerons dans quelques jours ! 







Ces derniers jours, nous accumulons la fatigue, et l'air est beaucoup plus humide que dans les Andes, ce qui provoque une bronchite sur Marc, qui profitera d'une journée de repos, pendant qu'Adeline ira voir les îles Ballestas.

Les îles Ballestas sont un archipel d'îles situées dans la réserve nationale de Paracas. 
Durant des siècles, cette zone insulaire à accumulé naturellement de grandes quantités de guano (excréments d'oiseaux marins) sur son sol. Cette ressource sera exploitée par les péruviens, avec des extractions jusqu'a 30 mètres de profondeur, exportant le guano comme engrais pour l'Europe et l'Amérique du Nord.

Les oiseaux y sont en tout lieu, dans le ciel, entrain de plonger à pic, en recherche de nourriture, sur les rochers... c'est un magnifique spectacle de la nature.








Nous avons pu observer "Candelabre", qui, selon les dires, aurait été creusé pour servir de point de repère aux pirates. 








De retour au port, nous avons pu parcourir la réserve naturelle du parc, dont le paysage ressemble à un désert, avec de nombreuses vues sur l'Ocean. 








De Paracas, sachant le temps qu'il nous reste en terre péruvienne, et les nombreuses dernières affaires à régler et préparer avant notre embarquement, nous avons pris la décision de prendre un bus pour Lima. 


C'est sans difficultés que nos avons mis notre tandem et bagages dans un bus a un étage, et sommes arrivés ce dimanche après-midi, dans le quartier Victoria. 



Lima, dernière capitale de notre traversée Sud-Américaine. 



Lima est une ville tentaculaire. Nous n'étions plus habitués au bruit, à la circulation anarchique et la pollution... 

Nous nous sommes réservé un peu de temps pour visiter la ville et y voir ses monuments, mais comme nous le savions, nous sommes en hiver sur la côte, alors nous avons eu droit à un vrai crachin breton !
Mais entre deux éclaircies... 







 


Nous avons enfin pu faire réparer notre ordinateur, qui nous a permis de rédiger cet article avant notre départ... vous avez de quoi lire et voir les photos, nombreuses sur ces deux pays que sont la Bolivie et le Pérou. 


Nous sommes actuellement en contact très étroit avec le port, qui nous annonce que nous pouvons embarquer à bord de notre navire Spirit of Hamburg dès le 24 juillet après-midi... 

Ces dernières semaines ont été plutôt rudes pour nous, car nous n'etions pas habitués, jusque là, à avoir une "date". Cette date nous à souvent guidé dans nos choix, influencé sur les routes à prendre, nous avons dû prendre parfois d'autres moyens d'avancer que notre propre vehicule, notre tandem.
Nous avons détesté cette date dans les meilleurs moments, ou au contraire désiré cette date dans les moments de fatigue, difficiles. 
Nous avons dû accélérer notre rythme pour être en temps et en heure ici, à Lima, et surtout, ne pas rater notre bateau !


Aujourd'hui nous sommes dans nos derniers préparatifs, il nous reste à trouver un pantalon de rechange pour Adeline, des chaussures pour Marc, qui s'essouflent, comme presque tout notre materiel,  par l'usure du temps, les differents climats... 

Nous sentons aussi la fatigue en nous. Cette période de traversée de 20 jours pour arriver a Rotterdam est, nous en sommes certains, le meilleur moyen de retrouver la forme, et avoir une bonne expérience de vie à bord d'un bateau cargo.


Dans nos recherches, nous avons trouvé un moyen de suivre le parcours du navire presque au jour le jour. 
Pour connaître la position géographique du bateau cargo que nous allons emprunter pour cette grande traversee, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous :






Notre parcours Sud-Américain se termine, nous quittons cette terre en gardant de très beaux souvenirs, avec des merveilleuses rencontres et des paysages à couper le souffle.

Demain une page se tourne... au son de la corne de brume, les amarres seront largués pour prendre le large et peu à peu, avancer, vers l'Europe, vers vous qui nous manquez, et que nous serons heureux de retrouver.


A bientôt... Hasta Luego !




                                    




5 commentaires:

Anonyme a dit…

Que de belles photos, des magnifiques commentaires ! nous avons voyagé à travers vous ! merci pour ce beau partage ! nous vous souhaitons un bon retour et si le soleil vous manque, nous habitons dans le midi et vous accueillerons avec plaisir.....même avec votre tandem ! Gil et Marie

Patrick a dit…

nouveau message pour vous souhaiter bonne traversée ( erreur d'envoi probable de notre dernier message , ne suis pas top comme vous sur internet) merci de nous avoir donné cette évasion!!! photos, commentaires gigantesques,magnifiques...BRAVO
espérons être là pour vous accueillir à votre retour
plein de bises amicales Pat et Dom

Anonyme a dit…

Nous avons tellement hate de vous voir et de vous serrer dans nos bras .Nous serons comme promis à Rotterdam à l arrivée du cargo .Merci pour les nouvelles données pendant la traversée .On a regardé les photos de Bolivie et Pérou que ça soit partout les photos sont sublimes .A tres bientot nous vous aimons tres fort .maman andré claude elisabeth

Anonyme a dit…

Bienvenu !

Anonyme a dit…

Inquiète de ne plus rien voir sur le blogue - j'avais oublié de regarder les commentaires - après l'embarquement, j'ai fini par téléphoner Elizabeth. Ouf, vous êtes bien arrivés à Rotterdam ! Bienvenu en Europe ! Bravo pour ce tour du monde ! Et merci pour ce blogue. A bientôt. Kickan

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