Nous avons quitté Siem Reap, Angkor et ses temples, pour parcourir une route, au plus proche des habitants.
Tout en partant très tôt le matin, notre route se ponctue désormais de pauses, d’arrêts auprès de cambodgiens, pour discuter avec eux (comme nous le pouvons), voir leurs créations, leur travail, parfois aller dans les écoles pour présenter notre voyage. Ces échanges nous apprennent beaucoup sur ce pays contrasté, et son passé difficile.
Au hasard, au bord de la route, nous avons fait la connaissance d’un français originaire du Cambodge, qui nous a accueillis dans sa maison pour une nuit.
Nous sommes ensuite repartis pour Kampong Thom, puis Kampong Cham. Nous avons rejoint la ville de Kratie, par un itinéraire secondaire, qui longe le Mékong. Une longue et plutôt mauvaise piste, qui nous obligera souvent à pousser notre véhicule, et nous conduira à avancer auprès des habitants de la campagne cambodgienne.
Nous y aurons vu le travail du tabac, de la cueillette au séchage, en famille.
Nous passerons notre première nuit dans un Vat, auprès de moines bouddhistes, très accueillants.
Notre deuxième nuit se passera dans la famille de El Alhousna, une famille Cham, de religion musulmane.
Dans cette région, la communauté musulmane est grande. Une communauté violemment persécutée entre 1975 et 1979, dont une grande partie fut exterminée sous le régime des Khmers Rouges.
Nous avons passé une belle soirée en leur compagnie, et avons pu nous rendre compte de la soif d’apprendre des jeunes Khmer, qui sont venus nous voir en nombre, et souhaitaient connaître notre périple, et nous parler en anglais pour mettre en pratique leur apprentissage.
Le lendemain matin, très tôt, de nombreuses personnes du village sont venues nous voir et nous saluer pour notre départ.
Nous avons enfin poursuivi notre route pour atteindre la ville de Kratie. Une ville ou nous nous sommes arrêtés, pour y voir les dauphins de l’Irrawaddy, une espèce menacée dans toute l’Asie.
Nous avons continués notre route en direction du Nord, de la ville de Stung Treng. Sur notre route, nous nous sommes arrêtés dormir dans la famille de Mom, une famille Khmer, très accueillante.
Stung Treng est la dernière grande ville avant de quitter le Cambodge, que nous aurons parcouru pendant un mois.
Pour faire un bilan du Cambodge…
29 jours passés au Cambodge ;
1 144 kms effectués en 16 jours pédalés ;
3 crevaisons (une de notre pneu arrière, et deux de notre pneu de remorque) ;
Remplacement de notre pneu arrière à Phnom Penh (6800kms).
Ce qui nous a plu :
Le sourire et l’enthousiasme des adultes et enfants lors de notre passage auprès d’eux, et les milliards de « hellos » qui nous ont étés adressés, parfois à ne plus savoir où donner de la tête ;
L’honnêteté des khmers dans les prix des choses. Souvent, les prix étaient affichés, et nous ne nous sommes pas souvent sentis leurrés (contrairement au Vietnam) ;
Les magnifiques temples d’Angkor, surprenants temple du Bayon (temple aux 200 regards mysterieux) et autres monuments, des joyaux de l’architecture khmer ;
La nature, la jungle, qui nous a impressionné de par sa force, et son envahissement de certains temples ;
La facilité de communication avec les gens. Les jeunes et adultes parlent très souvent anglais, que ce soit en ville ou dans les endroits plus reculés. Aussi, nous avons pu discuter plusieurs fois en français avec des adultes plus âgés. La France est passée par ici !
Ce qui nous a déplu :
Voir que le travail des enfants est une réalité au Cambodge. Avons vu des enfants très pauvres, ramasser des canettes, travailler à la mise en sacs des bouteilles en plastique. A la campagne, il n’est pas rare que les enfants n’aillent pas à l’école, car ces derniers aident la famille aux tâches de la ferme ;
La conduite dangereuse des automobilistes et chauffeurs de bus. Des conduites à très grande vitesse, aussi bien entre les villages, que juste devant les écoles en pleine heure de sortie des classes ;
L’écart flagrant entre très riches et très pauvres ;
L'hygiène très douteuse, surtout au niveau de l'alimentation et de l'eau, qui nous a rendu malades à plusieurs reprises (tourista sur tourista !), nous à obligé à redoubler de vigilence vis-à-vis de ce que nous mangeons, et même jusqu'à se laver les dents avec de l'eau en bouteille !
En venant d'atteindre, sous la chaleur des tropiques, nos 12 000 kms au compteur, une nouvelle frontière approche.
Un pays, le Laos, qui n'était pas prévu dans notre programme, mais qui nous attire de par sa proximité, et une nouvelle culture que nous souhaitons découvrir...
4 commentaires:
Nous voici un peu rassurés je viens de lire votre dernier commentaire, nous sommes toujours très impatients de découvrir grâce à votre voyage tous ces pays si beaux mais aussi si pauvres. Nous pensons aussi beaucoup à votre santé avons des informations par "Claude". Vos prochains coups de pédales vont faire vibrer le moral d'Alain car il a fait beacoup de voyages dans sa vie et il parle beaucoup de ce que vous allez vivre à présent. Bonne santé pour vous deux, que votre matériel continue à tenir la route courage vous en avez à revendre. Bisous
Alala les amis le Laos ça va être super, je pense que vous avez raison de faire un détour par ce pays. Nous pensons bien à vous. Bisous à vous 2. Elise & Alexandre
Très belle photos, sourires chaleureux, gentillesse extrème, soleil au render vous, hâte que vous nous fassiez partager votre route au Laos.
Pleins de gros bisous à vous 2.
Mic et Sab!!!
bonjour de france car pour nous les vacances sont terminées.
une petite frayeur du côté de Kampot où nous avons eu un petit accident en motobike (ha ces routes pleines de trous et la conduite "particulière" des camions !)mais nous pensons déjà au prochain voyage.....
nous pensons à vous : continuez, profiter et surtout soyez prudents sur la route.
gérald et yvonne rencontrés à Kompong thom, Kompong cham....
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