J 1352 - 46 180 km - Pertuis, Vaucluse, France.
C’est depuis la maison de Régine Arlaud que nous écrivons ce
nouvel article, dans la ville de Pertuis, en Provence.
Chez Régine, nous avons chaque jour des surprises, des
rencontres, des repas animés et bien arrosés au vin du Lubéron, avec famille et
amis, Alex et Joël (fils de Régine), Dani, Jean-François, Toni, Henry, Jean… et on peut vous dire
qu’on ne s’ennuie pas ici, bien au contraire ! Le temps passe vite et nous
avons même du mal à repartir ! Alex insiste encore pour que nous restions
une semaine de plus mais ce lundi, nous reprenons la route, c’est décidé, car
il faut bien rentrer !
De Toulouse à Pertuis
En passant par l'Aude (11), l'Hérault (34), le Gard (30), les Bouches du Rhône (13), le Vaucluse (84).
En passant par l'Aude (11), l'Hérault (34), le Gard (30), les Bouches du Rhône (13), le Vaucluse (84).
Pour quitter Toulouse, nous avons repris la route en
compagnie de Sandrine qui nous a accompagné à vélo jusqu’au sommet d’une colline, où nous avions une belle vue sur les sommets enneigés des Pyrénées !
C’est une famille adorable avec qui nous avons passé un très bon moment, nous avons même pu y essayer un autre type de tandem, peut-être notre prochain véhicule, le tandem pino !
Sandrine et Philippe nous ont mis en lien avec une famille vivant un peu plus loin sur notre route, à Comigne, Philippe et Isabelle qui nous ont très bien accueilli, au pied des Montagnes d'Alaric.
C’est une famille adorable avec qui nous avons passé un très bon moment, nous avons même pu y essayer un autre type de tandem, peut-être notre prochain véhicule, le tandem pino !
Sandrine et Philippe nous ont mis en lien avec une famille vivant un peu plus loin sur notre route, à Comigne, Philippe et Isabelle qui nous ont très bien accueilli, au pied des Montagnes d'Alaric.
Nous avons repris la route en direction du canal du midi, pour
nous diriger vers la mer Méditerranée, en nous arrêtant à Castelnaudary,
où Claude (cousin d'Adeline) et Eva nous attendaient et nous ont accueilli très chaleureusement.
En compagnie d'Eva, nous avons pu visiter la ville et aussi,
la cité de Carcassonne, où nous avons pu admirer de belles vues de la ville médiévale fortifiée, jusqu'au coucher du soleil !
Le cassoulet, spécialité de Castelnaudary !
Nous avons roulé entre les platanes toujours sous les couleurs d'automne.
Sur notre parcours, nous avons appris que ces platanes disparaissent peu à peu à cause d'une maladie, celle du chancre coloré, un champignon microscopique qui se loge à l'intérieur de l'arbre, et bloque les canaux de sève.
Pour éviter la propagation de la maladie, il est nécessaire de couper et brûler l'arbre et la souche sur place. Un sérieux problème qui risque de faire disparaitre ce paysage si particulier. 42 000 platanes sont menacés de disparition, dont certains arbres sont vieux de plus de 200 ans !
Nous avons longé le canal dont le chemin de halage était
tantôt bon, tantôt caillouteux ou boueux ! Car nous sommes passés sous une
période de pluie qui nous a bien ralentit...
Nous sommes passés par Béziers puis Montpellier où la pluie ne cessait de tomber, avec le vent en prime. Sachant qu'il y a eu beaucoup d'inondations au cours de cette période, nous nous serions cru en pleine mousson !
A Montpellier, nous étions surpris par la spontanéité des habitants, venant, à chaque coin de rue, discuter avec nous et nous offrir, si nous en avions le besoin, un toit pour la nuit, ou partager un repas. Nous irons alors chez Laurent et sa famille déguster une délicieuse blanquette de veau... des plaisirs culinaires retrouvés, en très bonne compagnie.
Contactés en dernière minute, Etienne et Arancha (du site warmshowers.org), nous ont accueilli deux nuits, et puis nous avons eu la surprise de retrouver Jorge, qui avait pédalé une semaine avec nous en Amérique Centrale !
Nous sommes passés par Béziers puis Montpellier où la pluie ne cessait de tomber, avec le vent en prime. Sachant qu'il y a eu beaucoup d'inondations au cours de cette période, nous nous serions cru en pleine mousson !
A Montpellier, nous étions surpris par la spontanéité des habitants, venant, à chaque coin de rue, discuter avec nous et nous offrir, si nous en avions le besoin, un toit pour la nuit, ou partager un repas. Nous irons alors chez Laurent et sa famille déguster une délicieuse blanquette de veau... des plaisirs culinaires retrouvés, en très bonne compagnie.
Contactés en dernière minute, Etienne et Arancha (du site warmshowers.org), nous ont accueilli deux nuits, et puis nous avons eu la surprise de retrouver Jorge, qui avait pédalé une semaine avec nous en Amérique Centrale !
Ce soir là, nous sommes arrivés à Aigues-Mortes, une cité fortifiée médiévale en Camargue, bordée par les marais salants de Méditerranée.
Nous nous sommes ensuite arrêté à Arles, une ville inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'Humanité Unesco, car cette ville compte le plus de monuments romains, après Rome !
Nous avons pu faire le tour des Arènes, amphithéâtres romains construit depuis 2 000 ans...
Au cœur de cette ville historique, nous avons passé le cap des 46 000 km au compteur de notre tandem !
C'est sur notre route en direction de Salon-de-Provence que nous avons eu un problème mécanique, la casse de notre axe de pédalier arrière ! Ne pouvant plus pédaler, nous avons donc dû marcher jusqu'à Salon-de-Provence... sur 26 km !
Une journée à Salon-de-Provence pour la réparation fut nécessaire, et nous a donné l'occasion de visiter cette petite ville où s'entraine chaque jour la patrouille de France et l'équipe de voltige de l'armée de l'air.
Salon-de-Provence est aussi la cité où vécu Nostradamus, apothicaire, médecin, écrivain... et devin !
L'axe de pédalier remplacé, nous avons pu reprendre la route en direction de La Tour d'Aigues où la grand-mère à Marc (Paulette) réside en maison de retraite.
Nous sommes arrivés vers Paulette par surprise car elle n'était pas au courant de notre arrivée !
Elle était très heureuse et émue de nous revoir. Il était important pour nous de la retrouver avec notre tandem et tout le chargement. Par ses prières elle nous a beaucoup aidé sur notre route.
Nous avons enfin pris la direction de Pertuis, où nous attendait Régine et sa famille et amis !
Pertuis... au cœur de la Provence !
Nous étions attendus à Pertuis, notre arrivée dans cette petite ville était, pour Régine et son entourage, un grand évènement à célébrer !
Pendant tout notre séjour à Pertuis, nous avons donc passé chaque repas dignes de réveillons, entourés de famille et amis. Sommes partis découvrir la région, le marché, la presse où plusieurs articles ont été rédigés, dont un dans le journal "La Provence".
Régine est une femme retraitée très active, qui aime le contact avec les gens, et la nature. Elle a d'ailleurs un jardin, des poules et arbres fruitiers dont elle vend les produits au marché local en saison estivale.
Nous étions accueillis dans sa Campagne entourée de vignes au pied du Lubéron.
Nous avons pu apprendre le travail de la vigne en compagnie d'Alex, et entourés de Régine, Dani, Joël, Toni, Henri et son ami Louis, ainsi que Pierrot !
Alex nous a expliqué en détail toutes les étapes de culture et entretien de la vigne, avec son matériel professionnel.
Nous étions sur le lieu dit "Le Tourel", entre Pertuis et La Tour d'Aigues (dans le Vaucluse). Cette parcelle produit du raisin d'un cépage Carignan.
A cette époque de l'année, se déroule l'entretien des vignes, en commençant par la taille.
La taille des sarments est une opération manuelle et longue. Elle est faite ici avec un sécateur électrique à batterie rechargeable, outil de nouvelle génération.
C'est pendant cette opération que l'on peut procéder a un rajeunissement du cep. La taille permet de redonner de la vie, régénérer la vigne. Comme dit Alex, elle donne 20 ans à la vigne qui en a 80 !
Il s'agit de couper à la tronçonneuse les "bannes" (bras de bois âgés).
Toujours à l'aide d'un attacheur électrique, les sarments restants sont attachés à un fil de fer, afin d'assurer une pousse maîtrisée de la vigne.
Lorsque la taille de la vigne est terminée, les sarments sont broyés, ce qui servira d'humus pour la vigne, fertilisant naturel.
Enfin, la vigne est griffonnée, "retroussée", pour faire respirer la terre.
Pour faire une dégustation du vin produit par les vignes de la famille Arlaud, nous avons trinqué au blanc de blanc dans les vignes, puis nous sommes allés à la cave coopérative Terres Valdèze à La Tour d'Aigues.
Puis, quelques jours plus tard, nous étions invités par Joël pour nous rendre, ce 13 décembre, à la cave coopérative de la ville de Pertuis, appelée "Les Bons Sachans".
Ici se trouvait l'inauguration de la première cuvée Chardonnay. Nous avons eu l'occasion de rencontrer le Maire de Pertuis, Roger Pellenc, et ses élus.
Pendant notre séjour, Henri Sabatier, ancien cascadeur automobile, passionné de tous objets anciens, agriculteur et chineur, nous a ouvert les portes de son domaine pour une visite privée. Tous ses objets sont uniques et impressionnants, notamment son vélo en bois, datant de 1885 !
Avec Jean, joueur de clarinette de plus de 82 ans, nous avons visité Aix-en-Provence, qu'il connait comme sa poche ! Il nous a fait découvrir la ville et des spécialités locales tel que la pompe à l'huile, l'un des 13 desserts de Noël provençaux.
En compagnie de nos amis, nous avons pu voir la crèche de Cabrières-d'Aigues, car c'est dans cette région que sont fabriqués les santons de Provence !
Après une dernière visite à la grand-mère à Marc, une danse avec Régine au bal de La Tour d'Aigues, et un délicieux repas avec des gambas bien flambées au cognac...
...Un repas comme toujours arrosé de bon vin du Lubéron aux côtés de tous nos amis de Provence, leur joie de vivre et gentillesse vont nous manquer !
Nous reprenons la route aujourd'hui en direction de la vallée du Rhône.
Oh fan de lune, il ne nous reste plus qu'environs 600 kilomètres à rouler pour rentrer à Bure... et la boucle sera bouclée !
Nous étions attendus à Pertuis, notre arrivée dans cette petite ville était, pour Régine et son entourage, un grand évènement à célébrer !
Pendant tout notre séjour à Pertuis, nous avons donc passé chaque repas dignes de réveillons, entourés de famille et amis. Sommes partis découvrir la région, le marché, la presse où plusieurs articles ont été rédigés, dont un dans le journal "La Provence".
Régine est une femme retraitée très active, qui aime le contact avec les gens, et la nature. Elle a d'ailleurs un jardin, des poules et arbres fruitiers dont elle vend les produits au marché local en saison estivale.
Nous étions accueillis dans sa Campagne entourée de vignes au pied du Lubéron.
Nous avons pu apprendre le travail de la vigne en compagnie d'Alex, et entourés de Régine, Dani, Joël, Toni, Henri et son ami Louis, ainsi que Pierrot !
Alex nous a expliqué en détail toutes les étapes de culture et entretien de la vigne, avec son matériel professionnel.
Nous étions sur le lieu dit "Le Tourel", entre Pertuis et La Tour d'Aigues (dans le Vaucluse). Cette parcelle produit du raisin d'un cépage Carignan.
A cette époque de l'année, se déroule l'entretien des vignes, en commençant par la taille.
La taille des sarments est une opération manuelle et longue. Elle est faite ici avec un sécateur électrique à batterie rechargeable, outil de nouvelle génération.
C'est pendant cette opération que l'on peut procéder a un rajeunissement du cep. La taille permet de redonner de la vie, régénérer la vigne. Comme dit Alex, elle donne 20 ans à la vigne qui en a 80 !
Il s'agit de couper à la tronçonneuse les "bannes" (bras de bois âgés).
Toujours à l'aide d'un attacheur électrique, les sarments restants sont attachés à un fil de fer, afin d'assurer une pousse maîtrisée de la vigne.
Lorsque la taille de la vigne est terminée, les sarments sont broyés, ce qui servira d'humus pour la vigne, fertilisant naturel.
Enfin, la vigne est griffonnée, "retroussée", pour faire respirer la terre.
Pour faire une dégustation du vin produit par les vignes de la famille Arlaud, nous avons trinqué au blanc de blanc dans les vignes, puis nous sommes allés à la cave coopérative Terres Valdèze à La Tour d'Aigues.
Puis, quelques jours plus tard, nous étions invités par Joël pour nous rendre, ce 13 décembre, à la cave coopérative de la ville de Pertuis, appelée "Les Bons Sachans".
Ici se trouvait l'inauguration de la première cuvée Chardonnay. Nous avons eu l'occasion de rencontrer le Maire de Pertuis, Roger Pellenc, et ses élus.
Pendant notre séjour, Henri Sabatier, ancien cascadeur automobile, passionné de tous objets anciens, agriculteur et chineur, nous a ouvert les portes de son domaine pour une visite privée. Tous ses objets sont uniques et impressionnants, notamment son vélo en bois, datant de 1885 !
Avec Jean, joueur de clarinette de plus de 82 ans, nous avons visité Aix-en-Provence, qu'il connait comme sa poche ! Il nous a fait découvrir la ville et des spécialités locales tel que la pompe à l'huile, l'un des 13 desserts de Noël provençaux.
En compagnie de nos amis, nous avons pu voir la crèche de Cabrières-d'Aigues, car c'est dans cette région que sont fabriqués les santons de Provence !
Après une dernière visite à la grand-mère à Marc, une danse avec Régine au bal de La Tour d'Aigues, et un délicieux repas avec des gambas bien flambées au cognac...
Oh fan !
...Un repas comme toujours arrosé de bon vin du Lubéron aux côtés de tous nos amis de Provence, leur joie de vivre et gentillesse vont nous manquer !
Nous reprenons la route aujourd'hui en direction de la vallée du Rhône.
Oh fan de lune, il ne nous reste plus qu'environs 600 kilomètres à rouler pour rentrer à Bure... et la boucle sera bouclée !
1 commentaire:
Bon Noël, où que vous soyez!
Kickan
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